Les métiers du tourisme

Métiers du tourisme

POUR VOUS AIDER

LE TOURISME DE LOISIRS EN REGION P.A.C.A.

Comme tous gestes ou rituels sociaux, tourismes et loisirs sont des pratiques qui s’inscrivent non seulement dans une société donnée, mais aussi dans un contexte spatial et temporel bien spécifique.
Le tourisme relève d’une pratique autant que d’un rapport particulier à l’espace et au temps, qui se fondent sur le déplacement et l’habitat temporaire des individus hors de la sphère de leur quotidien.
Ainsi, le tourisme se trouve en rupture avec le travail mais aussi avec la vie du quotidien, où le temps est structuré par une suite d’obligations plaisantes ou non. Le tourisme ne fait pas partie traditionnellement de la vie de la cité, il s’est développé à ces marges, dans une situation de périphérie de plus en plus intégrée et affirmée en France.
En région P.A.C.A., grâce à 31 millions de visiteurs séduits chaque année par l’art de vivre, le climat, d’environnement et le patrimoine Grand Sud, le tourisme conserve une position dominante dans l’économie régionale.
Le secteur est à l’origine de plus de 10 % de la richesse produite entre la Camargue et Menton sur le littoral, Arles et le Mercantour dans les terres. Il est le premier recruteur avec un nombre d’emplois couvrant 7,5 % du total régional et une progression plus rapide (+ 36 % en 20 ans) que la moyenne des autres secteurs (+ 24 %). Il favorise le maintien de la vie dans les espaces ruraux, attire les investissements, nourrit une économie de services pérenne, structure les aménagements, entretient et enrichie l’image du territoire, accompagne les mutations sociales, encourage le dynamisme entrepreneurial, et reste insensible aux vagues de délocalisation qui touchent les autres secteurs de l’économie.
Pas un catalogue de voyage ne fait l’impasse sur la douceur du littoral méditerranéen, les couleurs de la Provence, les sanctuaires de montagne protégés, les villages perchés, les patrimoines antiques, les parfums de garrigue et le nombre de clichés qui ont forgé sa réputation mondiale.
Le tourisme est donc une base forte de l’économie de la région.
Plusieurs indicateurs permettent de dimensionner l’impact économique du tourisme.
La consommation touristique et l’emploi sont les plus couramment utilisés. La consommation touristique (qui représente les dépenses des touristes pendant leur séjour en région) s’élève chaque année à 10 milliards d’euros, se qui correspond à 11,4 % du P.I.B. régional. 65 % de cette consommation est généré dans les 3 départements littoraux.
La consommation touristique de la clientèle extra régionale se répartit ainsi :

  • Sur le littoral              :    4,5    milliards d’euros
  • Dans l’arrière pays    :    2,2    milliards d’euros
  • En montagne              :    0,727 milliards d’euros
  • En itinérant                :    1,1    milliards d’euros

Au total, la consommation touristique de la clientèle extra régionale s’élève à 8,6 milliards d’euros (et à près de 10 milliards en y ajoutant la clientèle intra régionale).Ceci est lié : à la restauration, à l’organisation et la vente de voyages ou de séjours et aux transports des personnes.
Ces activités ont en commun d’être générées par la présence de touristes. La définition du touriste, selon les normes internationales retenues par la Commission Statistique de l’O.N.U. et reprises par l’Organisation Mondiale du Tourisme, englobent toute personne voyageant hors de son domicile habituel pour au moins une nuit et au plus un an. Le motif du voyage importe peu : il peut s’agir de tourisme d’affaires, de loisirs, de culture et de santé … Dans les régions à très forte attractivité touristique comme Provence-Alpes- Côte d’Azur, il convient également de s’intéresser aux activités générées par la présence des excursionnistes et croisiéristes, ceux qui passent moins d’une journée dans un lieu.
N’oublions pas non plus que la région possède le deuxième massif montagneux de France, 13 % de l’espace neige national (Alpes du Nord : 76 %)
Trois départements : Alpes de Haute Provence, Alpes Maritimes et Hautes Alpes.
68 stations de sports d’hiver et centres de ski.
712 remontées mécaniques potentielles maximum d’environ 584.700 skieurs/heure.
1,86 millions d’hectares en zone de montagne dont 29.800 hectares en domaines skiables et 3.370 hectares en pistes.
350.000 lits dont 155.000 lits marchands, 12.000 lits en hôtellerie, près de 100.000 lits en hébergements locatifs, 195.000 lits en résidences secondaires.
Enfin, les Parcs Naturels, Nationaux ou Régionaux sont eux aussi source d’emplois.

BON   TRAVAIL   A   TOUS   ! ! !